Avec Flavio Principi
Flavio Principi souhaite trouver des consensus au parlement en faveur de mesures environnementales et sociales efficaces. La lutte contre le gaspillage alimentaire et l’assainissement énergétique rapide des bâtiments du pays figurent parmi ses priorités.
Pourquoi t’es-tu engagé chez les Jeunes Vert·e·s ?
En 2019, entre les mobilisations pour le climat et les élections fédérales, j’ai voulu m’engager plus concrètement pour faire bouger les choses vers un monde plus respectueux des limites de notre planète et des besoins fondamentaux de toutes et tous. Je suis allé à un événement autour de l’initiative multinationales responsables co-organisé par les Jeunes Vert·e·s, ce qui m’a motivé à m’engager dans ce parti !
Pourquoi es-tu candidat ?
Avec les nouvelles règles concernant les apparentements entre les listes, nous avions pour la première fois l’occasion de lancer une liste Jeunes Vert·e·s dans la course au Conseil national. Nous n’avons pas hésité longtemps à nous lancer, car c’est une superbe occasion de défendre et promouvoir nos valeurs et propositions environnementales et sociales, en particulier auprès des jeunes.
Quelles seront tes priorités si tu es élu ?
A Berne, je souhaiterais trouver des consensus pour porter des mesures concrètes et pragmatiques pour la défense du climat. Dans le secteur de l’alimentation par exemple, près d’un tiers des denrées alimentaires produites sont perdues avant d’arriver dans l’assiette. Ce gaspillage alimentaire entraîne évidemment des conséquences écologiques importantes (gaspillage de terre, d’eau, d’énergie…), tout en étant socialement et éthiquement problématique (impacts sur la sécurité alimentaire et les coûts de l’alimentation, denrées comestibles jetées alors que tout le monde ne mange pas à sa faim…). Le constat que ces impacts négatifs sont inutiles et évitables est partagé par une large majorité de la population, quel que soit le bord politique. Des solutions existent à tous les niveaux de la chaine de production et de distribution de la nourriture : éviter la surproduction, assouplir le calibrage des fruits et légumes dans la grande distribution, valoriser les initiatives anti-gaspillage et les associations de distribution d’invendus alimentaires, ou encore mener des actions de sensibilisation auprès des ménages.
Où faudrait-il mettre l’accent en particulier pour atteindre rapidement la neutralité carbone en Suisse ?
L’énergie perdue par les bâtiments, notamment pour leur chauffage, constitue l’un des principaux postes de consommation d’énergie fossile et d’émissions de gaz à effet de serre en Suisse. S’il est possible de réduire quelque peu cet impact par des actions de sobriété, une très large part dépend du type de chaudière et de la qualité de l’enveloppe thermique du bâtiment, des éléments sur lesquels les locataires n’ont que peu d’influence. Nous devons donc augmenter considérablement le taux de rénovation des bâtiments du pays, en proposant une politique beaucoup plus incitative que celle du Programme Bâtiments actuel. Le déblocage de fonds publics au-delà de ce qui est prévu actuellement est nécessaire, pour s’assurer également que ces assainissements ne provoquent pas de fortes hausses de loyer.
Biographie synthétique
- Né le 1er août 1997
- Domicilié à Neuchâtel
- Ingénieur transport et mobilité
- Co-président des Jeunes Vert·e·s Neuchâtel
- Co-président des Vert·e·s de la commune de Neuchâtel
- Conseiller général suppléant à Neuchâtel
- Membre du comité de l’association des anciens élèves et amis du lycée Denis-de-Rougemont (ALDDR)