Les Vert-e-s de la Ville de Neuchâtel l’avaient demandé en 2019 bar le biais d’une motion. L’objectif figure aujourd’hui dans « Le livre de la fusion », feuille de route pour la nouvelle commune fusionnée : « Le transfert modal doit conduire à une réduction du trafic motorisé individuel de 5% par an tout comme à la diminution de la consommation énergétique de la mobilité. » Et si le Canton de Neuchâtel se fixait le même objectif ?
Baisser le trafic motorisé individuel de 5% par an d’ici à 2035 équivaudra à le réduire de moitié par rapport à 2020. L’objectif est donc très ambitieux, mais pas irréaliste. Les leviers pour y arriver sont multiples. Il faudra bien évidemment commencer par étoffer l’offre en transports publics, mieux relier les pôles de développement en dehors des centres, où se concentrent les places de travail et d’études, mais aussi développer les « Park and ride » près des gares et des arrêts de transports publics aux entrées des agglomérations, en utilisant au maximum des parkings déjà existants.
À l’intérieur des localités, il s’agira de limiter la vitesse à 30 km/h, d’aménager des zones piétonnes et des chemins propices à la marche et aux déplacements à vélo, puis d’offrir davantage de vélos en libre-service.
Pour finir, des participations financières aux abonnements de transports publics, comme cela se pratique déjà dans la commune de Neuchâtel (50% du prix annuel pour les moins de 25 ans) incitent à prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge.
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