Les Vert.e.s font la différence à Berne en mettant la protection de l’environnement et les thématiques sociales au centre des discussions. Les parlementaires Vert.e.s neuchâtelois.e.s se sont engagés pour la protection des forêts, la culture, l’interdiction des pesticides ou encore l’initiative « 99% ». Les élu.e.s Vert.e.s neuchâtelois.e.s ont exprimé leur soutien à la manifestation pacifique du collectif de Rise Up For Change sur la place fédérale. Les efforts écologiques du parlement sont insuffisants, l’urgence ne devient que plus pressante !
A cause du coronavirus et de l’introduction des mesures sanitaires, les acteurs culturels sont particulièrement impactés et précarisés. Dans le cadre du traitement du message d’encouragement à la culture, Fabien Fivaz a relevé que « la crise du Covid-19 nous a rappelé le rôle essentiel de la culture dans la vie des Suissesses et des Suisses comme divertissement, comme moyen de se retrouver mais aussi comme moyen essentiel pour questionner notre société ». Le groupe parlementaire des Vert.e.s a salué le soutien apporté à la culture dans le cadre du message, mais relève que certains secteurs culturels, tels que la photographie, les arts de rue ou encore la bande dessinée sont encore insuffisamment reconnus et soutenus.
Le message sur l’armée 2020 a également suscité un vif débat. Malgré les nombreuses menaces pour notre société aujourd’hui, parmi lesquelles le changement climatique ou les pandémies, l’armée est incapable de se réformer. Fabien Fivaz a défendu un paradigme de défense différent, insistant sur la nécessité de renforcer les efforts civils contre les menaces actuelles.
Durant le traitement de l’initiative populaire fédérale “Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital” (initiative pour les 99%), Fabien Fivaz a défendu son acceptation. Alors que sur la planète le 1% des plus riches pollue deux fois que les 50% les plus pauvres et que les inégalités sociales sont plus marquées que jamais, nous devons être solidaires et défendre le bien commun au lieu de l’accumulation extrême des richesses d’une petite minorité.
Finalement, Fabien Fivaz a interpellé le Conseil fédéral au sujet des voitures hybrides rechargeables. Ces voitures sont aujourd’hui en vogue. Elles polluent moins uniquement si elles sont rechargées tous les soirs ou plusieurs fois par semaine. Des études montrent que ce n’est souvent pas le cas. Leur impact écologique est alors important et les incitations à l’achat de ces véhicules, problématiques. Fabien Fivaz a également adressé au Conseil fédéral une question quant aux subventions fédérales dommageables à la biodiversité, dont l’impact doit être réduit urgemment. Le calendrier prévu par le Conseil fédéral pour réduire ces subventions n’est pas satisfaisant.
Durant cette session d’automne, le Conseil des Etats a traité d’une quarantaine de sujets environnementaux dont beaucoup ont été mis à l’ordre du jour grâce aux Vert.e.s. Céline Vara a défendu son postulat “Adaptation des forêts au réchauffement climatique. Quid de la biodiversité?” qui a été accepté par la chambre suite à un revirement surprise de la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Ce postulat demande à la Confédération de procéder à des contrôles concernant la préservation et le développement de la biodiversité des forêts, ainsi que de prendre des mesures d’adaptation de la forêt au réchauffement climatique: « Nos forêts, malmenées par la sécheresse, ont besoin d’une protection accrue. Protéger au maximum sa biodiversité leurs permet de se prémunir d’un déclin trop violent ».
La Conseillère aux Etats défendait un deuxième postulat, portant sur l’école à journée continue. Ce postulat demandait la création d’un fond fédéral pour soutenir les cantons qui mettent en place la journée à horaire continu dans les écoles; à l’image de ce qui avait été fait pour les crèches dans la loi fédérale sur les aides financières à l’accueil extra-familial pour enfants. Malheureusement, le Conseil des Etats a refusé de soutenir cette voie, défendue par Céline Vara: « Je suis très déçue du résultat mais je continuerai de me battre pour une politique familiale moderne qui réponde aux besoins des parents ».
Son intervention en faveur de l’initiative populaire “Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse” a été remarquée. L’initiative a néanmoins et sans surprise, été refusée par le Conseil des Etats.
Enfin, pour poursuivre sur sa lancée, Céline Vara a déposé deux objets qui seront traités lors de la session de décembre. Une interpellation intitulée “Néonicotinoïdes dans la culture de betterave à sucre : pas de marche arrière !” et un postulat demandant au Conseil fédéral des mesures pour préserver la santé des enfants de l’exposition aux pesticides de synthèse. Ce dernier postulat ayant été déposé jeudi, il ne figure pas encore sur le site du parlement. Il est par conséquent annexé au présent communiqué.