4. Agriculture et alimentation
De son vignoble à ses pâturages, l’agriculture neuchâteloise est diversifiée et contribue à la qualité paysagère. Le dérèglement climatique et l’urbanisation mettent à rude épreuve le monde rural. L’État doit jouer le rôle d’accompagnateur dans la transition écologique en préservant les ressources naturelles et en soutenant les paysannes et paysans qui recherchent de nouvelles filières de production.
- Mettre en place une stratégie cantonale de protection des sols.
- Soutenir les projets de nouvelles cultures vivrières et maraîchères, tout en favorisant l’accès à la terre.
- Promouvoir la transition de l’agriculture vers des modes de production sans pesticides de synthèse et favorables à la biodiversité naturelle.
- Favoriser les modes de production alternatifs.
- Promouvoir l’extensification de la production animale et la transition vers la production végétale.
- Renouveler et préserver le verger neuchâtelois haute-tige.
- Lutter contre la précarité et le gaspillage alimentaire en favorisant la mise à disposition des produits invendus.
- Soutenir les mesures de protection des troupeaux pour les grands prédateurs pour le grand et petit bétail afin de favoriser la cohabitation.
- Étendre aux troupeaux de bovins les mesures existantes de protection contre les attaques de grands prédateurs.
- Rationaliser les procédures administratives.
- Favoriser l’utilisation des produits bio et locaux dans les structures étatiques et paraétatiques.
- Développer l’offre de formation pour l’agriculture biologique et soutenir la mise en réseau des agricultrices et agriculteurs bio.
- Favoriser les projets et initiatives de jardinage urbain dans les structures publiques et au sein de la population.
- Soutenir les populations précarisées dans leur accès à une alimentation bio de qualité.