Avec Emile Blant
Emile Blant croît fondamentalement que les solutions aux changements climatiques existent, mais que des dogmes économiques empêchent leur mise en place. Il s’engage pour que les fonds alloués à la transition écologique soient à la hauteur des enjeux.
Pourquoi t’es-tu engagé chez les Jeunes Vert.e.s ?
Dès mon arrivée à l’Université de Neuchâtel, j’ai compris que l’engagement associatif permettait efficacement de faire changer les choses, à tous les niveaux. Aussi était-ce une évidence pour moi, après avoir milité au sein de plusieurs associations estudiantines, que rejoindre les Jeunes Vert·e·s me permettrait de défendre mes idées avec conviction. Que ce soit dans le domaine de la protection du climat et de la biodiversité ou dans le domaine de la formation, l’approche fraîche et novatrice de ce parti m’a rapidement convaincu de son utilité et de son efficacité pour gérer les crises auxquelles nous sommes confronté.e.s. Peu après, j’ai eu la chance de rejoindre le Grand Conseil pour défendre les idées des Jeunes Vert·e·s et travailler à rendre le canton de Neuchâtel plus écologique et plus social.
Pourquoi es-tu candidat ?
La crise climatique, qui est d’une ampleur sans précédent, nécessite des solutions ambitieuses pour produire des résultats concrets. Les enjeux ne se situent pas qu’au niveau cantonal ou national, mais également dans les rapports qu’entretient la Suisse avec les pays en développement. Beaucoup d’émissions de gaz à effet de serre sont externalisées et ne sont pas prises en compte dans le cadre de la Loi Climat. Me porter candidat au Conseil National, c’est pouvoir poser ce problème sur la table et rappeler haut et fort que les crises que nous traversons se situent à l’échelle internationale et que les solutions adaptées le sont également.
Quelles sont tes principales préoccupations ?
S’il est évident que la crise climatique et la chute de la biodiversité sont des enjeux majeurs, passablement de problématiques connexes sont éludées et exclues des packs de solution. A titre d’exemple, la formation est un de nos meilleurs atouts pour la mise en place des stratégies globales. En effet, s’il est clair que nous aurons besoin de main d’œuvre dans le bâtiment pour isoler et remplacer les chaudières à mazout, les ingénieurs, les sociologues, le personnel soignant, les agriculteurs et les urbanistes – pour ne citer qu’eux – seront d’une importance tout aussi capitale pour permettre à la société de s’adapter aux changements à venir. Pourtant la formation, à tous les niveaux, reste sous-financée et les filières professionnelles continuent de poser de nombreuses embûches aux apprentis, ce qui diminue l’attractivité de ces voies essentielles.
Quelles seront tes priorités si tu es élu ?
Dans un parlement à majorité de droite, il est clair que conférer à la protection du climat l’attention et l’effort qu’elle mérite est une tâche ardue tant les contrevérités sont légion sous la coupole. La priorité sera pour moi de replacer les faits scientifiques au cœur du processus de prise de décision politique et de lutter contre les fake news climatosceptiques qui polluent l’intégralité des débats sur la crise climatique, la chute de la biodiversité et toutes les problématiques connexes, à Berne comme dans la société en général. Pour avancer ensemble, il nous faudra du pragmatisme et de l’efficacité, et non pas des contrevérités.
Biographie synthétique
- Né le 8 octobre 1999
- Domicilié à Fleurier
- Étudiant en philosophie et en sciences du langage
- Député au Grand Conseil neuchâtelois
- Assistant parlementaire de Céline Vara
- Responsable international au Comité exécutif de l’Union des Etudiant-e-s de Suisse
- Ancien Président de la Fédération des Etudiant-e-s neuchâtelois-e-s