Dans ce contexte, il s’agit d’adapter notre environnement construit aux défis que posent ces changements. S’agissant des épisodes de pluie plus violents ou plus longs, il convient de réaliser des aménagements permettant de diminuer les risques d’inondation ou d’éboulements de terrain. Or, entre l’étude d’un avant-projet et sa réalisation, il faut compter 4 à 7 ans. Si ces projets sont relativement bien acceptés par les législatifs, les principaux obstacles résident dans la faible capacité financière des communes et, bien entendu, la tiédeur des exécutifs à passer à l’action.

Pour diminuer la hausse des températures, il s’agit de faire basculer notre mobilité individuelle et motorisée vers une mobilité douce, partagée et électrique. Il convient donc de réaménager nos espaces publics afin que les structures et les aménagements favorisent davantage ce changement de mentalité et que nos localités soient plus agréables à vivre lors de fortes chaleurs. En effet, les espaces végétalisés garantissent la fraicheur tout en favorisant la pénétration de l’eau dans les sols et la biodiversité en ville.

Alors que nous devons agir dès maintenant, une inertie grande, trop grande, entrave ces changements. Les Vert·e·s sont une force de proposition importante. Portés par la ferme conviction que leur vision du monde est réalisable, leurs projets sont indispensables et nous préparent pour demain des communes plus belles, plus joviales et plus résilientes.

Luigi D’Andrea

Luigi D’Andrea, Conseiller communal à Boudry, dicastère de l’aménagement du territoire et des dangers naturels.