Les cours d’école ont un potentiel insoupçonné en matière d’égalité, d’éducation à l’environnement ou de lutte contre les changements climatiques. Elles doivent être repensées en tenant compte de ces grands défis et en demandant leur avis aux enfants.

Les étendues asphaltées que l’on connaît encore ne sont plus de mise alors que l’on parle d’îlots de chaleur, d’imperméabilisation des sols et de perte de biodiversité. Face aux enjeux actuels, nos enfants méritent mieux : des espaces verts grouillant de vie, des arbres apportant ombre et abri, des lieux de travail extérieur, des jardins potagers. Roger Federer l’a bien compris: sa fondation soutient l’amélioration de cours de récréation et de jeux proches de la nature. Dans le canton, le collège de Vauseyon a d’ailleurs pu bénéficier récemment d’un soutien pour réaménager et végétaliser sa cour.

L’étude « Préaux en tous genres » a démontré que les inégalités de genre sont très présentes dans les cours d’école, ne serait-ce que par l’occupation de l’espace. Ajouter ce prisme à la réflexion est donc important.

Et qui de mieux pour imaginer ces nouveaux espaces ? Les enfants, évidemment. En initiant des processus participatifs, la nouvelle génération prendra conscience des défis tout en s’entraînant à la citoyenneté.
Clarence Chollet, Conseillère générale à Val-de-Ruz et députée