Pour l’UNESCO, « aucun développement ne peut être durable sans inclure la culture ».
L’école offre un savoir à toutes et tous, et la culture nous permet de mettre ce savoir en contexte, de construire notre société et d’y trouver notre place. Elles sont donc aussi essentielles l’une que l’autre.  La production culturelle a le devoir d’appliquer les principes du développement durable – et elle s’y attache déjà. On peut cependant toujours faire mieux. Les institutions culturelles peuvent ainsi veiller à un équilibre entre leurs productions et les ressources utilisées. Les grandes manifestations doivent continuer à s’efforcer de réduire leur impact environnemental.
En termes de politique culturelle, il s’agit de poser les fondements d’une conception de la culture éthique et respectueuse. Les actrices et acteurs culturel-le-s doivent pouvoir travailler pour des rémunérations décentes, qui amélioreront aussi leurs contributions à la prévoyance sociale. La culture doit être considérée dans toute sa diversité, permettant ainsi au plus grand nombre d’entre nous d’être mieux reconnus.
L’accès à la culture doit être favorisé, par exemple en l’intégrant mieux encore dans les programmes scolaires. Il convient aussi d’encourager l’économie circulaire, à laquelle le milieu culturel est d’ailleurs particulièrement réceptif. Faire mieux en gaspillant moins de ressources, pour des rémunérations équitables, et certainement aussi avec un soutien plus marqué du Canton, dont le budget culturel reste trop modeste en comparaison suisse.

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