Le constat est clair: afin de stopper le réchauffement climatique caniculaire en cours, nous devons réduire massivement nos émissions de CO2 et donc notre consommation d’énergie fossile. Or, notre mobilité en est une des sources principales. Alors, que faire ?
En zone urbaine, la voiture individuelle cède progressivement le pas à la mobilité douce et aux transports publics. Pour les grandes distances, le train voit sa popularité augmenter.
Cependant, ces alternatives à la voiture sont mal adaptées aux régions peu densément bâties. La marche et le vélo s’avèrent peu adéquats pour les longs trajets, sans parler de la rareté des voies réservées qui sécuriseraient leur pratique. Quant aux transports en commun, la faible densité d’usagers potentiels ne permet pas le développement suffisant de leur offre.
Corollairement, les déplacements en voiture, souvent solitaires, de même que la disparition des petits commerces et des services de proximité, limitent les occasions de rencontres entre habitant-e-s des villages et amenuisent les liens sociaux.
Facilitées par les technologies de communication, des solutions permettent pourtant de voyager ensemble et, ce faisant, d’économiser du carburant et parfois même une voiture supplémentaire tout en favorisant les contacts humains. En France par exemple, les applications de covoiturage foisonnent et des systèmes d’auto-stop sécurisé pallient les carences des transports publics. En Suisse, quelques réseaux de covoiturage émergent et un seul système d’auto-stop sécurisé (Taxito) est proposé. Ils ne demandent pourtant qu’à se développer, y compris dans notre canton !

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