Une fête pour sceller l’union
Plus qu’une fête, ce samedi 18 janvier marque le tournant historique d’une union de Gauche pour reconquérir la majorité au Conseil d’État et lancer une dynamique pour le Grand Conseil. Le début officiel de la campagne de la Gauche Unie a été célébré à la Maison du Peuple de La Chaux-de-Fonds en réunissant près de 300 personnes des trois partis et de leurs allié·e·s. Les présidents du Parti socialiste, des Vert·e·s et du POP, ainsi que les candidat·e·s au gouvernement ont rappelé combien la liste de gauche incarnait une véritable vision d’avenir. Les trois partis s’unissent autour d’un projet de société où chaque composante apporte une force et une perspective complémentaire pour construire un canton plus solidaire, plus équitable et plus respectueux de l’environnement.
Dans une ambiance festive, les cinq candidat·e·s de la liste Gauche Unie – les socialistes Florence Nater, Frédéric Mairy, les écologistes Céline Vara et Christine Ammann-Tschopp et la popiste Sarah Blum – se sont présenté·e·s aux militant·e·s des trois partis qui leur ont accordé leur confiance. Un moment marquant qui reflète la volonté de la gauche neuchâteloise, soutenue par une population qui, lors des votations, lui accorde chaque année davantage de confiance, et qui appelle à une concrétisation de ce soutien lors des élections pour une gauche qui fait la différence.
En début de soirée, les présidents ont ouvert la soirée en rappelant les raisons qui ont poussé les trois composantes à faire liste commune :
Romain Dubois Parti Socialiste neuchâtelois : « Nous sommes une minorité politique qui représente une majorité populaire. Ils sont une alliance « contre », nous somme une alliance « pour ». »
Yves Pessina et Fabian Schwab Les Vert·e·s neuchâtelois·es : « La transition écologique ne peut être réussie qu’à une condition, celle d’une société juste, équitable et solidaire. Il est en effet vital que la transition soit l’affaire de toutes et tous, que chacune et chacun d’entre nous puissent être un acteur ou une actrice de cette transition. Nous en sommes convaincus, la meilleure réponse possible aux défis qui nous attendent est une gauche unie et forte. »
Julien Gressot Parti ouvrier et populaire : « Si nous remportons les élections, il faudra tenir nos promesses, nos engagements respectifs et répondre aux attentes légitimes de la population. Sinon nous conforterons l’idée que la politique n’est plus capable de porter des projets d’émancipation, ni d’espoir d’amélioration au quotidien. »
Face à une majorité de droite qui bafoue régulièrement les principes de justice sociale et climatique et face à une alliance contre nature de la droite à l’extrême droite, le Parti Socialiste neuchâtelois, les Vert·e·s neuchâtelois·es et le Parti ouvrier et populaire ont décidé d’unir leurs forces pour proposer une vision claire : justice sociale et environnementale vont de pair pour améliorer le quotidien.
Les éléments du programme commun
Cette union est historique parce qu’en plus de faire liste commune, les trois partis ont élaboré un programme commun. Face à la nécessité de lutter contre la politique antisociale et antiécologique de la droite, la gauche a choisi de s’unir autour de valeurs partagées pour obtenir des avancées concrètes pour la population, que ce soit sur les questions de hausse du coût de la vie, de réduction des écarts de richesse, de lutte contre le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité ainsi que pour des services publics de proximité.
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