C’est avec une forte déception que les Vert·e·s neuchâtelois·e·s prennent note du refus du Grand Conseil du projet de résolution « Pour la mise en place rapide de mesures efficaces de lutte contre l’épidémie de variole du singe au niveau national ». Avec près de 500 personnes affectées par cette maladie depuis son arrivée en Suisse, la population aurait pu attendre du Grand Conseil une plus grande responsabilité en matière de politique sanitaire. De plus se développant principalement au sein des communautés LGBTIQ+ ainsi que chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, cette maladie favorise malheureusement encore davantage la stigmatisation des malades.

Les communautés touchées par la variole du singe ont vécu une déception profonde. En effet, la résolution, qui proposait de manifester un soutien concret aux personnes en souffrance en raison de la maladie et qui demandait à la Confédération un certain nombre de promptes réactions, a été balayée par la droite. L’UDC et la grande majorité du PLR n’ont pas compris la situation actuelle, craignant un catastrophisme et un alarmisme hors de propos. Décidément, le chemin est encore long !
Emile Blant, Député

 

 

Focus sur deux de nos questions

Le dérangement sonore de nos forces armées (22.349)

Au nom des Vert·e·s, Emma Combremont est satisfaite de remarquer que le Conseil d’Etat relève également une augmentation des entraînements des avions de l’armée au-dessus du territoire neuchâtelois. L’engagement du Conseil d’État de contacter les services concernés pour s’assurer du respect des normes en vigueur est une étape importante et essentielle. Gageons que l’impact sur la faune sera également abordé.

Projet de carrière et de décharge, quid de la planification et de la participation ? (22.353)

Le Conseil d’État informe que le projet de carrière et de décharge au Cerneux-Péquignot doit être quelque peu suspendu dans l’attente de la finalisation du plan sectoriel des matériaux. Le chef du département de l’Environnement a néanmoins souligné qu’en l’état ce projet a été jugé trop lacunaire par ses services, particulièrement pour les questions concernant l’impact sur la forêt et la faune. De plus, la destruction de 10 hectares de SAU est jugée excessive. Pour Céline Barrelet, il est donc essentiel que le plan sectoriel en cours d’élaboration priorise les sites selon des critères environnementaux contemporains, à l’instar de l’accessibilité par le train.

Le communiqué de presse est à retrouver ici en version pdf.