Cloé Dutoit, candidate à l’élection du Conseil national
26 ans, domiciliée en Ville de Neuchâtel et régulièrement suspendue dans son baudrier d’escalade, Cloé Dutoit travaille comme avocate dans une Étude neuchâteloise, en plus de son mandat en tant que députée au Grand Conseil depuis 2021, où elle siège dans les commissions : énergie et climat, législative, judiciaire, de rédaction, ainsi que d’autres commissions ad hoc.
Cloé Dutoit a passablement voyagé au sein du Canton de Neuchâtel avant de s’établir en Ville de Neuchâtel : Gorgier, La Chaux-de-Fonds, un passage à la frontière bernoise à La Cibourg, Colombier et Corcelles-Cormondrèche, village au sein duquel elle a intégré pour la première fois les Vert.e.s en 2017.
C’est cependant encore plus tôt que Cloé Dutoit a pris goût pour le débat politique, notamment grâce à une enseignante de MCC (monde contemporain et citoyenneté) du collège de Bellevue à La Chaux-de-Fonds. Elle a alors développé un intérêt accru pour la chose politique et les sujets de votation.
Cette curiosité et ouverture d’esprit l’amena à s’intéresser à l’alimentation végétale et à la cause animale et, dès lors aux conséquences environnementales d’une alimentation carnée. C’est comme cela que la fibre écolo s’est immiscée chez celle qui a cofondé, à l’Université de Neuchâtel, l’association Vega’Neuch. S’en est également suivi un engagement actif au sein de la coalition des associations durables de l’UniNE.
Cloé Dutoit ne s’arrête pas là, puisqu’elle s’engage ensuite au sein du média En Vert Et Contre Tout, pour lequel elle rédigea de nombreux articles avec le but de produire du contenu informatif et attractif pour sensibiliser la population à la crise environnementale. Elle participera également au projet « Papaille » ayant mis sur le devant de la scène la problématique du plastique à usage unique ou encore l’action « Février sans supermarchés » qui réunit chaque année des milliers de participant.e.s dans toute la francophonie.
C’est à peu près à la même période qu’elle entre au Conseil général de Corcelles-Cormondrèche, en 2017, tout juste après sa première séance avec le groupe des Vert.e.s de la Commune. Cloé Dutoit se prend vite au jeu et intègre le bureau des Vert.e.s neuchâtelois.es et la co-présidence des Jeunes Vert.e.s Neuchâtel quelque temps après.
Lorsque les premiers échos de la Grève du climat se font entendre en Suisse, Cloé Dutoit se rend à la toute première séance nationale à Berne, le 30 décembre 2018. Les prémices d’un mouvement qui prendra une ampleur phénoménale par la suite et aura un impact considérable sur le résultat des élections fédérales de 2019, auxquelles Cloé Dutoit aura participé de près.
S’en suivra une élection au Conseil général de la Commune de Neuchâtel, à la suite de la fusion de plusieurs communes du Littoral neuchâtelois, qu’elle devra quitter quelques mois plus tard, en raison de son élection au Grand Conseil, alors qu’elle se mettait pour la première fois en liste pour les cantonales.
Mouvements populaires et politique institutionnelle vont de pair pour Cloé Dutoit, qui a à cœur de porter au parlement cantonal les problématiques soulevées par lesdits mouvements : lutte contre la précarité menstruelle et les discriminations, neutralité carbone, protection de la biodiversité, nuisances liées aux stands de tir, etc. sont tant de thématiques qu’elle a déjà défendu avec ferveur.
C’est avec cette flamme militante qui l’habite toujours, en couplant la parole aux actes et avec une détermination qui ne fléchit pas que Cloé Dutoit entame cette première campagne pour le Conseil national, sous la bannière des Jeunes Vert.e.s Neuchâtel qui se lancent pour la première fois dans la course pour un siège au Parlement fédéral.