La classe moyenne encore arnaquée de milliards? Les Verts disent « NON »!

Le Projet fiscal 17 est aussi inacceptable que la Réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III), balayée il y a une année. Le message de la population était clair : les privilèges fiscaux doivent être abolis sans démantèlement social ! Cela n’empêche pas le Parlement de nous resservir la même recette… en changeant simplement l’étiquette
Et combiner le Projet fiscal avec un relèvement des cotisations AVS ne rend pas le projet plus digeste, même si les gros salaires payeront nettement plus que les revenus moyens. En effet, même une simple vendeuse devra verser davantage pour l’AVS chaque mois… sans recevoir un centime de plus à sa retraite.
Le Projet fiscal 17 ? Une arnaque qui nous coûtera des milliards, comme la RIE III :

  • La spirale de la sous-enchère fiscale intercantonale se poursuivra, la spirale de la sous-enchère fiscale intercantonale se poursuivra, ce qui coûtera des milliards aux cantons et aux communes. Conséquences : prestations démantelées dans la formation, les crèches, les réductions de prime, etc. au détriment surtout des plus démunis, des femmes et des familles monoparentales.
  • La classe moyenne devra financer les privilèges fiscaux accordés aux multinationales. La baisse de l’impôt sur le bénéfice profite aux entreprises et à leurs actionnaires. L’addition est payée en relevant les impôts pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de ce pays.
  • Le Projet fiscal conduit dans une impasse. En acceptant ce Projet fiscal, la Suisse demeurera la locomotive de la sous-enchère fiscale. Or, les jours de ce modèle d’affaires sont comptés. Car les efforts internationaux contre l’évasion fiscale des conglomérats se poursuivent. En acceptant ce Projet fiscal, la Suisse va bientôt atterrir sur la prochaine liste noire. Il est temps de mettre fin à ces pratiques de dumping. Même sans sous-enchère fiscale, la Suisse reste attractive pour les entreprises à réelle valeur ajoutée, grâce à la qualité de sa place économique.
  • La Suisse continuera à attiser l’évasion fiscale, si nuisible à l’échelle internationale. Les pays du Sud sont riches en matières premières. Mais, aujourd’hui déjà, l’évasion fiscale leur fait perdre chaque année plus de 200 milliards de francs. De l’argent qui manque sur place pour les infrastructures, la formation, la santé… et contraint d’innombrables personnes à fuir. Si les conglomérats et autres multinationales devaient enfin payer correctement leurs impôts sur place, cela engendrerait de vraies recettes, tout en empêchant que la politique fiscale suisse continue à saper la lutte contre la pauvreté menée par la coopération au développement suisse.

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