Lors de la session spéciale du Conseil national, Fabien Fivaz a déposé deux interpellations. La première concerne les cendres de bois, pendant longtemps utilisées comme engrais dans l’agriculture, mais qu’il faut désormais mettre en décharge. La deuxième concerne l’autorisation d’une betterave résistante à un herbicide. Cela pose des questions importantes dans le cadre de la volonté affichée par la Confédération de réduire les pesticides, mais aussi parce que ceci favorise l’émergence de résistances.

Le bois est une énergie renouvelable et fait partie des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Il est donc important de trouver des solutions écologiquement et économiquement viables à son utilisation. Aujourd’hui, les cendres produites par les chauffages au bois déchiqueté sont utilisées comme engrais dans les pays qui nous entourent. La Suisse a renoncé à épandre les cendres, à cause des risques de pollution qu’elles comportent. Pourtant, la recherche de moyens permettant d’exploiter les cendres de bois s’inscrit dans un concept de circularité des ressources naturelles. C’est dans ce sens que Fabien Fivaz a interpellé le Conseil fédéral.

Dans sa seconde interpellation, Fabien Fivaz interpelle le Conseil fédéral sur une variété de betteraves sucrières développée pour résister à un herbicide. La culture des variétés végétales résistantes est un cercle vicieux, car elle augmente progressivement l’utilisation d’herbicides. Le Conseil fédéral a récemment exprimé la volonté de réduire les risques associés à l’utilisation des pesticides. Sachant que de nombreuses études mettent en évidence leur toxicité, la menace des variétés résistantes sur l’agriculture ne doit pas être négligée.

Lire le communiqué au format PDF