Position du groupe sur le projet de la nouvelle commune Laténa
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Nous avons pris connaissance du rapport des quatre conseils communaux et nous voulons vous exprimer une prise de parole commune de la part des Vert.e.s présent.e.s aujourd’hui aux Conseils Généraux des communes de la Tène et d’Hauterive, en l’absence de représentants d’Enges et Saint-Blaise.
Nous sommes bien sûr favorables à une fusion qui nous amène tous ensemble dans une direction commune respectueuse des droits des citoyennes et citoyens des différentes communes de départ, mais aussi du territoire reçu en héritage.
Selon le comité de pilotage dans son préambule, fusionner nos communes voisines c’est atteindre une taille qui permet d’être plus efficace dans des domaines essentiels tels que la sécurité, l’aménagement du territoire ou l’énergie.
Allons donc vers des économies d’échelle, une optimisation du rapport prestations/fiscalité et une gestion durable des ressources et infrastructures.
Adopter une base territoriale plus élargie sera aussi plus efficace en termes de politique de respect de l’environnement, qui lui est déjà fusionné : l’air, la terre, la biodiversité et l’eau n’ont pas de frontières.
Et plus nous serons nombreux à faire cet effort, plus les résultats seront tangibles. A ce propos, les différentes personnes impliquées dans les réflexions des groupes de travail nous ont beaucoup apporté.
Citons par exemple, Le Groupe de travail Économie et attractivité qui recommande d’identifier les producteurs locaux faisant de la vente directe, de leur donner de la visibilité et de les encourager.
Ou le groupe de travail Territoire, Mobilité et Climat qui voit dans la fusion une opportunité d’améliorer la cohérence du réseau de transport, tout en privilégiant la mobilité douce. Il voit aussi l’opportunité de promouvoir la production locale et durable d’énergies.
Ce même groupe aimerait encore lutter contre les îlots de chaleur dans les parties urbaines en plantant des arbres et favorisant la perméabilité des sols : ne pas bitumer pour ne pas avoir à végétaliser, comme dans la destruction des sols agricoles, avec l’objectif de construire encore et encore de nouvelles surfaces industrielles ou d’habitation.
Nous croyons sincèrement que les nouvelles autorités seraient bien inspirées de reprendre une petite partie des points abordés par les différents groupes de travail… pour réaliser une grande partie de ce que nous rêvons tous dans cette nouvelle commune.
Nous espérons réellement que notre votation favorable contribue à l’embarquement dans un navire vraiment neuf.
Mme Sabine Quiquerez