Partenariat
La Suisse n’est pas une île. Comment assumons-nous nos responsabilités européennes et mondiales ?
La Suisse fait partie de l’Europe et de la communauté mondiale. Les grands défis de notre temps, tels que la crise du climat et de la biodiversité, la lutte contre les inégalités mondiales, la défense de la démocratie, ne peuvent être résolus que de manière globale. Nous devons tout mettre en œuvre pour que populations et pays puissent collaborer en sécurité et en paix partout dans le monde. En tant que pays riche doté d’une tradition humanitaire, la Suisse a une responsabilité globale particulière pour établir un ordre international pacifique et équitable et préserver un environnement sain.
Nos propositions
- Remettre sur pied, à l’aide de nouvelles bases, la discussion sur la question européenne en soulignant notre attachement à la coopération européenne et en renforçant nos relations avec l’Union européenne par de nouveaux accords portant sur la politique climatique et la numérisation
- Promouvoir une politique de coexistence pacifique partout dans le monde, en menant une politique étrangère cohérente, ou en participant à la résolution pacifique des conflits au travers des bons offices de la Suisse.
- Assurer un commerce mondial plus durable en mettant au centre des principes directeurs de la politique commerciale extérieure de la Suisse le respect des droits humain, la lutte contre la pauvreté, ainsi que la protection du climat, de la biodiversité et de l’environnement.
- Garantir des voies sûres pour l’immigration en octroyant plus de visas humanitaires et en autorisant à nouveau le dépôt de demande d’asile dans les ambassades ou les consulats.
- Se doter d’une politique fiscale responsable, en obligeant les multinationales à respecter les droits humains et les normes environnementales grâce à la loi sur les chaines d’approvisionnement et en luttant efficacement contre le blanchiment d’argent.
- S’assurer que les flux financiers soient compatibles avec les accords de Paris, en interdisant le financement des activités particulièrement nuisibles au climat et en excluant financement de la production d’armes de destruction (massive) chimiques ou biologiques, d’armes nucléaires ainsi que d’autres moyens de guerre proscrits au niveau international (bombes à fragmentation ou les mines anti-personnel par exemple).