Avec Fabian Schwab
Fabian Schwab estime que les moyens financiers attribués aux transports publics doivent être significativement augmentés pour atteindre la neutralité carbone. Il estime également que la lutte contre le dérèglement climatique doit se faire sans créer d’inégalités sociales et que la biodiversité doit être mieux protégée dans la constitution.
Pourquoi t’es-tu engagé chez les Vert·e·s ?
Je suis devenu membre des Vert·e·s en 2019. J’ai choisi ce parti parce qu’il défend les valeurs dans lesquelles je me reconnais. Sur le plan écologique, il lutte pour préserver l’environnement et éviter que notre planète devienne invivable. Sur le plan social, il préconise une meilleure répartition des richesses car notre pays, un des plus riches du monde, compte plus de 800.000 pauvres. Ce programme correspond parfaitement à mes idées.
Quelles sont tes principales préoccupations ?
En tout premier lieu, la question écologique. Il y a urgence à mettre en œuvre les mesures contenues dans la loi sur le climat acceptée le 18 juin dernier par le peuple suisse. Mais il est nécessaire que cette mise en place ne se fasse pas au détriment de la biodiversité et de l’équité sociale. Il faut absolument éviter de créer une écologie à deux vitesses ou que celle-ci soit perçue comme une punition financière. Par ailleurs, le bio, en raison de son prix élevé, n’est pas accessible à tous les ménages et il est indispensable que les grands magasins diminuent leurs marges.
Quelles sont tes priorités si tu es élu à Berne ?
J’aimerais m’investir dans la mobilité, domaine dans lequel il y a un gros travail à faire. Actuellement, on trahit l’Accord de Paris en investissant davantage pour la route que pour le rail. Un exemple : le Conseil fédéral soutient la proposition des partis de droite de créer des pistes supplémentaires sur l’autoroute qui relie Genève et Lausanne.
Actuellement, le prix des transports publics est beaucoup trop élevé. L’abonnement général coûte près de 4000 francs pour la deuxième classe alors qu’il dépasse à peine 1000 francs en Autriche. Même si les prestations ne sont pas tout à fait les mêmes, cette différence est disproportionnée. Par ailleurs, sur le plan fiscal, il faudrait diminuer les déductions pour les frais de déplacement et les limiter au maximum au prix de l’abonnement général.
D’autre part, j’estime qu’il faut consacrer le 30% du territoire du pays à la biodiversité.
La politique suisse est une politique des petits pas. Mais un petit pas, c’est une brèche qui peut s’élargir. Il faut commencer par entrebâiller des portes et ensuite poursuivre son travail pour les ouvrir.
Pourquoi faut-il voter pour toi ?
Parce que je m’engagerai pour augmenter les moyens financiers permettant de disposer de transports publics performants. Je lutterai aussi pour inscrire dans le droit pénal le délit d’écocide et pour donner à la nature et aux animaux une personnalité juridique.
Enfin, je soutiendrai toutes les initiatives visant à corriger les inégalités sociales et à lutter contre les discriminations.Il y a beaucoup de travail à faire mais je suis prêt à m’y atteler avec enthousiasme.
Biographie synthétique
- Né en 1977
- Marié, un enfant (13 ans)
- Domicilié à Auvernier
- Ingénieur civil spécialisé dans la planification des transports, expert dans le domaine vélo
- Conseiller général à Milvignes
- Président des Vert.e.s de Milvignes
- Membre du bureau et du comité des Vert.e.s Neuchâtelois-es
- Membre du comité de la Conférence vélo suisse.