La menace en plastique
La Suisse, ce bijou alpin, se trouve à un carrefour critique dans la bataille contre la pollution plastique. Alors que les tractations pour un traité international sur le plastique s’étirent jusqu’en novembre 2024, notre nation a une chance de devenir championne de l’innovation et de la durabilité.
Chaque Suisse·sse génère 125 kg de plastique par an, dont 36 kg à usage unique. Près de 10% de nos déchets plastiques partent voguer au-delà de nos frontières*. Chaque année, nos rivières, lacs et terres accumulent 8550 tonnes de microplastiques issus de pneus, peintures et textiles. L’urgence est criante et la nécessité d’une action, immédiate.
Mais ce n’est pas tout. Nos paysages, drapés de neige immaculée, cachent un sombre secret. D’invisibles microplastiques sont piégés dans la neige et la glace, infiltrant insidieusement lacs et sols. Cette contamination silencieuse menace notre environnement.
Quant à notre santé, des études signalent la présence de plastique jusque dans notre sang. Avec quelles conséquences à long terme ? Les promesses du recyclage chimique, bouée de sauvetage de l’industrie plastique, demeurent incertaines, soulignant l’impératif d’une action décisive avant que le point de non-retour ne soit franchi.
Au cœur de cette crise se dessine l’opportunité d’un changement radical : en adoptant une économie circulaire, la Suisse peut se hisser au sommet de l’innovation mondiale.
Imaginez que nos universités et nos entreprises s’allient pour nous affranchir du plastique. En innovant dans le recyclage et en remplaçant le plastique à usage unique par des alternatives durables, elles contribueraient au programme ambitieux porté par les Vert·e·s de réduire notre empreinte et défendre notre population et nos écosystèmes.
La protection de notre santé et de notre environnement ne relève pas uniquement d’une responsabilité, mais représente l’assurance d’une prospérité durable. Les Vert·e·s sont prêt·e·s à concrétiser ces opportunités. Ensemble, façonnons une Suisse qui brille non seulement par ses panoramas à couper le souffle, mais aussi par son engagement résolu envers un monde sans plastique.