Bébé

Les Vert·e·s neuchâtelois·e·s sont déterminé.e.s à se battre pour maintenir, au sein de la fonction publique, un congé maternité de 4 mois complets qui commence au jour de la naissance de l’enfant et n’est pas raccourci pour les mères dont la santé nécessite un arrêt pré-natal. D’autre part, la députation écologiste demande que les thérapies de conversion soient désormais strictement prohibées.

La proposition déposée par l’ancien groupe PopVertSol vise prioritairement à abolir une inégalité de traitement entre jeunes mamans en faisant démarrer le congé maternité au jour de la naissance et non pas plusieurs semaines avant celle-ci pour les femmes dont la santé est affectée par la grossesse. Le groupe VertPOP s’engagera donc activement pour cette proposition.

Mais en profiter pour abaisser le congé maternité des agents de l’Etat à 16 semaines ou même moins est un très mauvais calcul politique de la droite du Parlement. Alors que la Grève des femmes de 2019 revendiquait l’abolition des inégalités de traitement, il est choquant de voir cette mobilisation citoyenne bafouée dans une optique purement idéologique de réduction des prestations perçues par la fonction publique.

Quand notre canton s’efforce de soigner sa réputation, la politique obsolète de la droite sabote les efforts menés en faveur d’une juste et équitable répartition des responsabilités au sein du couple, sans amener le moindre avantage financier. Dans cette optique, les Vert.e.s neuchâtelois militent pour la mise en œuvre d’un congé parental partagé.

Le groupe VertPOP défendra également la motion interparti visant l’interdiction de des thérapies de conversion. Il est en effet intolérable qu’en 2022 notre société tolère encore de telles pratiques discriminatoires et dégradantes. De telles démarches ont en effet des répercussions directes sur la santé et sur l’intégration sociale des personnes touchées.

Obtenir le communiqué de presse en version pdf ici.