Communiqué de presse : points forts de la session des 3 et 4 mai 2022
Renvoyer le crédit-cadre sur l’entretien des routes et demander une meilleure gestion des déchets encombrants sont de très bons exemples d’engagements verts pour repenser l’action de l’État et des communes à la lumière de la dégradation dramatique de notre environnement. La création de nouveaux habitats pour l’avifaune est également une action concrète positive pour notre biodiversité. Finalement, les Vert·e·s se réjouissent de voir enfin l’initiative pour les soins dentaires être prochainement soumise à la population.
Alors que les coûts de la santé explosent, le Grand Conseil aurait pu pleinement s’engager pour mettre en œuvre un programme financièrement autoporté de promotion et de soins de santé bucco-dentaires pour les enfants et les personnes âgées dépendantes, souligne Brigitte Neuhaus. Une telle démarche aurait permis de soulager le budget des familles modestes. Malheureusement, la droite de l’hémicycle n’a même pas entrouvert la porte à ce projet travaillé durant plusieurs années. Dès lors, les Vert·e·s donnent rendez-vous avec confiance avec la population cet automne pour la votation sur l’initiative.
En acceptant le postulat de Clarence Chollet pour une meilleure gestion des déchets encombrants, le Grand Conseil reconnait qu’il ne doit plus être possible d’éliminer des déchets sans tenir compte du principe du pollueur-payeur. La création de ressourceries locales ou encore le soutien à la réparation sont deux possibilités pour réduire notre production de déchets et préserver l’environnement.
Les Vert·e·s sont soulagés de la réduction du crédit dévolu à l’entretien des routes. Pour Fanny Gretillat, le renvoi en commission permettra également d’affiner la mise en œuvre de mesures d’adaptation du réseau routier aux enjeux climatiques. L’État doit en effet clairement revoir ses priorités et ses investissements en matière de mobilité dans le contexte actuel du dérèglement climatique. Prévoir un crédit de quelque 34 millions pour les routes, quand bien s’y trouvent quelque 5 millions en faveur de la mobilité douce, en comparaison des 22 millions pour le plan climat, dont seulement la moitié servira à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, n’est plus politique tenable.
Finalement, les Vert·e·s sont très satisfaits de l’adoption du postulat de Clarence Chollet en faveur de la création d’un réseau d’iles aux oiseaux. La rive nord du Lac de Neuchâtel est en effet globalement artificialisée ; des constructions et infrastructures la parsèment très régulièrement. Ces nouvelles iles seront autant de nouveaux habitats pour les oiseaux rares et menacés dont la Sterne pierregarin qui niche déjà sur les iles de Vaumarcus.
Le communiqué de presse est à retrouver ici.