Bien que partagés sur le sujet, les Vert·e·s se sont prononcés majoritairement pour préserver le système actuel, proportionnel.

En effet, nos valeurs démocratiques et collectives nous amènent à préférer mettre en avant une liste incarnant un projet politique, plutôt qu’une (ou plusieurs) personnalité(s), comme c’est davantage le cas avec un système majoritaire. Par ailleurs, du point de vue du fonctionnement de la commune et des partis, il nous parait peu opportun d’apporter ce changement actuellement, alors que la mise en œuvre de la fusion est encore en cours, mobilisant toujours d’importantes ressources.

Les Vert·e·s souhaitent également attirer l’attention sur le surcoût généré par une campagne à deux tours pour la collectivité et les partis, en termes d’affichage, de tous- ménages et de ressources humaines. Enfin, le processus à deux tours présente le risque de réduire la légitimité des élu-e-s, car l’électorat se mobilise souvent peu pour le 2e tour, générant un taux de participation particulièrement peu représentatif de l’ensemble de la population.

Nous reconnaissons toutefois certains avantages au système majoritaire proposé, en particulier parce que le système proportionnel sans la possibilité d’apparenter des listes (abolie en 2017 au niveau cantonal) est peu démocratique, car défavorable aux petits partis (comme le sont certains de nos partenaires de la gauche) ; et que pour un gouvernement exécutif, les compétences (professionnelles) spécifiques d’un·e candidat·e·s sont importantes, même parfois au-delà de la couleur de la liste.

La prise de position est à retrouver ici.