Communiqué de presse : session à venir des 20 et 21 février 2024
Les récentes annonces de fermetures de restaurants et de poste de travail au sein d’ESH Médias interrogent les écologistes. De plus, la promotion de la mobilité douce reste l’une de leur priorité.
Déçues par les propositions formulées par le Conseil d’État, les forces progressistes du Grand Conseil s’unissent pour une liaison cyclable attractive et de qualité entre Val-de-Ruz et Neuchâtel par les gorges du Seyon. L’écologiste Clarence Chollet cosigne un postulat (lien) demandant l’étude d’une variante de mobilité douce sur l’une des deux voies de circulation montantes de l’autoroute N20. Une telle démarche s’inscrit pleinement dans l’optique d’un transfert modal de la mobilité individuelle motorisée vers la petite reine.
Les fermetures successives de restaurants questionnent vivement la députation verte. Ces dépôts de bilan mettent à mal la vie de nos villages et de nos villes. Ce sont en effet autant de lieux de rencontre, de fête et d’ouverture sur les arts culinaires d’ici et d’ailleurs qui disparaissent. De plus, certains agriculteurs et certaines agricultrices de la région perdent également des débouchés. Les établissements publics vides offrent une image peu accueillante de nos localités. Ainsi, l’écologiste chaux-de-fonnière Barbara Blanc a déposé l’interpellation « Les restaurants ferment, ce sont nos villages et villes qui perdent en attrait » (lien). Le Conseil d’État pourra ainsi clarifier sa stratégie de promotion des métiers de la restauration dont les professionnel·le·s font aujourd’hui largement défaut sur le marché du travail.
L’annonce de la suppression de près de 40 postes de travail au sein d’ESH Médias méduse les Vert·e·s neuchâtelois·e·s
Notre démocratie ne joue pleinement son rôle que lorsque le quatrième pouvoir est fort, reconnu et ambitieux. La diminution des recettes publicitaires, le développement des réseaux sociaux et des fausses informations mettent ainsi directement à mal le journalisme tel que nous l’avons connu jusqu’ici. Pour les Vert·e·s, cette évolution nécessite de repenser fondamentalement l’aide à la presse, sans quoi notre région deviendra un désert informationnel. Offrir un abonnement numérique à l’un des quotidiens de la presse romande aux jeunes en formation apparaît être l’une des mesures que le Canton de Neuchâtel pourrait entreprendre, comme d’autres l’ont fait jusqu’ici.
Le communiqué de presse est à retrouver ici.