Avec à peine 30 à 35 % de participation, le corps électoral s’en détourne de plus en plus. La démocratie directe est précieuse, mais plus fragile qu’il n’y paraît ; il suffit de constater ce qui se trame dans d’autres contrées, où démagogie, populisme ou incompétence gagnent du terrain.

Pour Les Vert-e-s, il est fondamental de revivifier l’esprit citoyen au Vallon, car les décisions prises par les autorités nous concernent toutes et tous. L’élection du Conseil communal par la population, est-elle la panacée pour atteindre cet objectif ? C’est une piste en tout cas qui, selon les Vert-e-s, redonnerait du pouvoir à l’électorat. Mais d’autres modèles méritent également qu’on s’y penche : imaginons par exemple un Conseil Communal composé de sept membres à temps partiel, ou proposons dans le règlement général de la Commune que le Conseil Communal reflète réellement la force des partis élus au législatif ; une telle disposition existe à Val-de-Ruz, mais pas au Vallon, pas encore du moins.

Les Vert-e-s ont plaidé pour élargir la palette d’outils de la démocratie en soumettant l’élection de candidat-e-s compétent-e-s à l’approbation directe par la population, mais une majorité conservatrice du Conseil général a préféré le statu quo actuel insatisfaisant.

Il est sain qu’un large débat public ait lieu sur la formule la meilleure possible pour Val-de-Travers, sans idée préconçue ni calcul politico-politicien. Le dernier mot revient désormais au peuple souverain : Alors à vos bulletins et rendez-vous au scrutin du 26 novembre !

Le communiqué de presse est à retrouver ici en version pdf.