Les affaires qui ont défrayé la chronique lémanique à la fin 2018 autour de politiciens qui, loin d’être obscures, n’en sont pas moins opaques, méritent ici quelques éclaircissements.
Les Verts ont largement œuvré en faveur de la transparence du financement des partis politiques. Au niveau cantonal d’abord, suite à un projet de loi issu de nos rangs, la déclaration des dons de campagne se voit ancrée dans la Loi sur les Droits politiques dès 2013; mais aussi au niveau fédéral où nous sommes, au côté d’autres partenaires, fers de lance de l’initiative « Pour plus de transparence dans le financement de la vie politique », déposée à la Chancellerie fédérale en 2017. Le Groupe d’états contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe soutient d’ailleurs cette initiative, lui qui dénonce depuis des années l’inaction des autorités suisses. Voulons-nous que notre pays reste le cancre européen en ne disposant d’aucune règle sur le financement des partis et des acteurs politiques importants? Contre l’avis du Conseil Fédéral, les Commissions parlementaires ont répondu « non » et ont élaboré un contre-projet à notre initiative. La mise en consultation vient de s’achever. Votation prévue en 2020 ou 2021. Mais les Verts neuchâtelois vont bien au-delà, puisque notre charte des dons automatise la publication des noms de nos généreux donateurs de plus de 1000 CHF. Elle stipule aussi que seuls les dons des entreprises dont l’activité est considérée comme éthique seront acceptés.

Le budget de campagne des Verts neuchâtelois

Pour cette campagne fédérale, les Verts neuchâtelois disposent d’un budget global de 70’000 francs, soit 30% du budget de fonctionnement annuel du parti. Ce montant provient:

  • des cotisations de nos membres
  • des rétrocessions de nos élu-e-s cantonaux/ales et communaux/ales
  • de l’Etat de Neuchâtel (en fonction du nombre de député-e-s au Grand Conseil)
  • de dons de nos membres en marge des élections

Chartes et statuts des Verts neuchâtelois