Le Conseil d’État a présenté ce matin un programme d’impulsions. Promis dans le cadre du programme de législature comme contrepied aux programmes d’assainissement des finances, il rate complètement sa cible. C’est Noël et ça tombe bien : le programme du Conseil d’État ressemble à une liste au Père Noël. Chaque département y a mis ce qu’il n’arrivait pas à mettre ailleurs. Les Verts regrettent que le paquet n’ait pas été mieux ficelé et regrettent en particulier l’absence de mesure dans les domaines énergétique ou culturel. Les Verts feront des propositions allant dans ce sens.
Les programmes d’assainissement des finances se sont suivis à un rythme soutenu ces dernières années. Ils ont coupé dans tous les domaines, en particulier chez les plus fragiles. Le programme d’impulsions du Conseil d’État était donc attendu comme un moyen de proposer des mesures économiques, écologiques et sociales comme contrepied à ces mesures. Les Verts ont dû déchanter à la lecture du rapport et de l’arrêté que le Grand Conseil doit approuver.
Le Conseil d’État ne propose aucune vision. Il a simplement fait le tour des départements pour collecter les dépenses et investissements qu’il était difficile à demander de manière isolée. La rénovation des arrêts de bus pour respecter la LHand est un investissement indispensable, ne serait-ce que pour respecter les délais imposés par la Confédération, mais ils auraient dû faire l’objet d’un rapport ad hoc. Il en va de même avec le programme de modernisation (réforme) de l’État.
Les Verts approuveront un certain nombre de mesures, par exemple celles destinées au soutien à l’économie pour autant qu’elles aillent dans le sens d’une modernisation et d’une diversification du tissu économique et proposeront des mesures dans le domaine énergétique et de la mobilité qui donneront véritablement des impulsions dans le canton.
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