En donnant la parole exclusivement à des femmes, en ce jour de Fête du travail, sous le Péristyle de l’Hôtel de Ville à Neuchâtel, les partis de gauche, dont les Verts neuchâtelois, et les syndicats ont souhaité honorer les travailleuses et rappeler que les inégalités entre hommes et femmes sont, hélas, plus que jamais d’actualité.

 
Les voix féministes ont résonné ce jour sous le Péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel. Combatives et déterminées, elles ont revendiqué, haut et fort, l’évidence :  l’égalité entre les hommes et les femmes. Les Verts neuchâtelois ont pris part aux festivités, représentés par leur députée, conseillère générale et candidate aux élections fédérales d’octobre, Veronika Pantillon. Et c’est avec une infatigable persévérance qu’elle s’est exprimée en ce jour : en 2019, être une femme signifie encore pour beaucoup être payée moins que les hommes. Etre une femme signifie trop souvent subir des violences physiques et mentales quotidiennes. Etre une femme est dans de trop nombreux cas synonyme de précarité.
Les femmes qui s’expriment en ce 1er mai sont les porte-voix de la cause féminine, car tant dans le domaine public que politique, le combat continue ! La modification de la Loi sur l’égalité adoptée en décembre 2018 par le Parlement fédéral est un parfait exemple de la politique menée par une majorité patriarcale. Elle n’aura pour ainsi dire aucun impact : seules les entreprises de plus de 100 employé-e-s sont tenues de vérifier les salaires alors que les statistiques montrent que c’est dans les petites entreprises que les différences salariales non expliquées sont les plus marquées. De plus, si une entreprise ne respecte pas l’égalité salariale, elle ne sera même pas sanctionnée.
Ce 1er mai dessine pour ainsi dire les contours de la grève nationale pour les femmes du 14 juin prochain. Ce jour-là, des milliers de voix résonneront pour porter un seul message : offrir aux femmes le monde égalitaire qu’elles méritent !
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