Le climat est le grand perdant de la nouvelle tarification des transports publics. Malgré l’urgence de la situation et l’acceptation récente du plan climat, notre société est incapable de promouvoir une tarification attractive des transports publics locaux et régionaux ; les logiciels mentaux de rentabilité restent malheureusement identiques à ceux du siècle passé et font passer au second plan la population et l’urgence environnementale. Ce sont donc tristement une nouvelle fois les usagères et usagers qui sont mis à contribution, et particulièrement les revenus les plus faibles. La baisse linéaire de 2% des dépenses de la Confédération pour le transport de voyageurs se répercutent ainsi directement sur le porte-monnaie des ménages. Pour les Vert·e·s neuchâtelois.e.s, une telle hausse conduit inexorablement à un renforcement à rebours du bon sens du transport individuel motorisé. Cette politique empêche un report modal nécessaire pour atteindre l’objectif cantonal de neutralité carbone en 2040 ! Alors qu’ils cherchent à obtenir depuis des années des transports publics gratuits, les Vert·e·s neuchâtelois.e.s s’engageront au sein du Grand Conseil pour trouver de nouvelles pistes.

 

Relation ferroviaire avec l’Arc lémanique

L’attractivité des transports publics neuchâtelois et romand est également mise à mal avec la nouvelle offre ferroviaire. La disparition annoncée de la ligne directe entre l’Arc jurassien et Genève est incompréhensible. Une telle évolution est un retour en arrière de plusieurs dizaines d’année et démontre un manque flagrant de considération et de planification pour le réseau ferroviaire romand.

Le communiqué de presse est à retrouver ici en version pdf.