Avec Céline Vara
La Conseillère aux Etats Céline Vara, seule femme de la députation neuchâteloise à Berne, se représente pour un deuxième mandat qu’elle entend mener avec le courage, la volonté et la détermination qui la caractérisent. Tout cela avec le sourire !
Pourquoi es-tu engagée en politique depuis 22 ans ?
Parce que je suis consciente des enjeux centraux pour notre société et notre planète qui se jouent dans les instances politiques, mais aussi parce que je me sens responsable de ce que je lègue aux générations futures. S’engager pour le bien commun, c’est un devoir quand on a la chance d’être en bonne santé, d’avoir pu faire des études et d’être entourée d’une famille aimante. Je rends à la société un peu de ce qu’elle m’a apporté.
Pourquoi les Vert·e·s ?
Comme beaucoup de nos membres et de nos élu-e-s, j’ai choisi les Vert·e·s par conviction. Ce parti humaniste se bat pour les causes que j’ai toujours défendues, notamment un environnement sain, l’égalité, la lutte contre la précarité, une économie durable qui considère la nature comme une alliée à respecter, garante des fondements de notre existence, et non comme une simple pourvoyeuse de fonds. Ce qui m’importe le plus, c’est l’avenir de nos enfants, qui doivent composer avec la terre que nous leurs laissons. Les Vert·e·s sont proches des gens et font ce qu’ils et elles promettent dans leur engagement politique. L’intégrité et nos convictions assumées, je pense que c’est notre plus grande force.
Mais les résultats ne sont pas toujours là ?
L’urgence n’a jamais été aussi grande, mais c’est vrai que le constat est dur : nous restons minoritaires au Parlement fédéral et la majorité actuelle n’est pas encore prête à aller de l’avant sur ces questions pourtant centrales que sont la crise de la biodiversité et la crise climatique. Je pense d’ailleurs souvent aux jeunes qui perdent espoir et qui n’ont plus de perspectives. Malheureusement, ils et elles sont très peu représenté-e-s à Berne. Pour gagner, il est nécessaire de réaliser des compromis et de conclure des alliances. Je m’y emploie. C’est aussi ça le système politique suisse !
Quel est ton rôle principal à Berne ?
Dans la Chambre des cantons, je dois avant tout défendre mon canton de Neuchâtel. Je le fais avec tout mon cœur et toute mon énergie. Ce canton qui m’a vu naitre et dans lequel j’ai toujours vécu, je l’aime. C’est un privilège et un honneur pour moi que de le représenter. Et puis, en tant que seule femme de la députation neuchâteloise à Berne, j’ai reçu énormément de lettres et de messages de Neuchâteloises qui m’encouragent et me remercient pour mon engagement. Je n’oublie jamais que nous avons un devoir de représentation et d’exemplarité.
Pourquoi souhaites-tu poursuivre ton engagement au Conseil des États ?
L’envie de mener à bien les grands dossiers en cours, de porter haut ces valeurs écologistes qui placent le Vivant au centre de nos décisions, mais aussi la fierté de représenter mon canton, sa population, sa nature merveilleuse entre lacs et montagnes, ainsi que son tissu économique vivant et innovant. Et puis j’aime travailler pour obtenir des résultats concrets, qui améliorent le quotidien des gens. Agir là où c’est nécessaire, trouver des solutions pour celles et ceux qui vivent la précarité, les inégalités, les injustices : nous sommes là pour rétablir les équilibres. Il reste tant à faire !
Biographie synthétique
- Née le 4 octobre 1984
- En couple, deux enfants
- Domiciliée à Cressier
- Avocate indépendante
- Professeure à la HEG-Arc
- Vice-présidente des Vert-e-s suisses de 2018 à 2020
- Présidente des Vert-e-s Neuchâtel de 2016 à 2018
- Conseillère générale et communale à Cortaillod de 2008 à 2016
- Députée au Grand Conseil neuchâtelois de 2017 à 2019
- Membre du comité neuchâtelois de l’ASLOCA
- Membre du comité central de Pro Natura Suisse
- Présidente de l’Association Danse Neuchâtel (ADN)
- Présidente de Dettes Conseils Suisse (DCS)