Avec Clarence Chollet
Clarence Chollet s’engage sans relâche pour une Suisse durable, sociale et solidaire. Spécialiste de l’environnement, elle défend une transition énergétique coordonnée et une meilleure utilisation des ressources.
Pourquoi t’es-tu engagée chez les Vert·e·s ?
Ayant grandi à la campagne, proche de la nature, la nécessité de protéger notre environnement s’est imposée à moi très tôt. Le virus de l’engagement, transmis par ma famille, m’a également atteinte jeune et c’est donc logiquement que je me suis tournée vers la politique lors de mes études, avec l’envie de mettre en pratique la théorie. Dès mon arrivée chez les Vert·e·s, je me suis sentie à ma place dans cette grande famille qui partage mes valeurs et qui se bat sans relâche pour offrir un monde meilleur à nos enfants.
Pourquoi es-tu candidate ?
Parce que la Suisse a une grande responsabilité en matière de protection du climat et de préservation de la biodiversité. Il est essentiel que les Vert·e·s soient mieux représenté-e-s aux chambres fédérales pour y apporter leurs solutions. Après un engagement communal et cantonal, j’ai la volonté d’amener mes valeurs et mon expérience à Berne.
Notre pays est en retard en comparaison internationale sur de nombreux sujets, notamment la représentation des femmes dans les instances politiques. Le parlement fédéral a besoin du vent nouveau qui souffle sur la politique cantonale neuchâteloise : jeune, féminin et écologiste.
Quelles seront tes priorités si tu es élue ?
La protection du climat et la transition énergétique, évidemment. L’abandon des énergies fossiles est inéluctable, nous devons amorcer ce virage urgemment et de manière coordonnée. La Suisse offre un cadre naturel exceptionnel, c’est maintenant que nous devons agir pour préserver nos lacs, nos glaciers et nos forêts.
L’égalité entre les femmes et les hommes, bien sûr. Parce qu’en tant que mère de trois enfants, active professionnellement et engagée politiquement, je sais que nous avons encore un long chemin avant de l’atteindre.
Et la justice sociale, toujours. Dans notre pays où les inégalités ne cessent de se creuser, où les riches sont toujours plus riches et où les foyers qui peinent à joindre les deux bouts se multiplient, il est essentiel de redéfinir nos priorités.
Je mène ces combats depuis 17 ans et je compte bien les continuer à Berne si je suis élue.
Peut-on vraiment se passer des énergies fossiles ?
Oui, c’est tout à fait possible ! Cela implique de réduire drastiquement notre consommation, ce qui est réalisable en rénovant nos bâtiments et en optant pour des équipements efficients, et de développer les énergies renouvelables, qui sont complémentaires. L’énergie hydraulique nous offre un réservoir précieux et disponible en continu. Les autres énergies, comme le solaire et l’éolien, fonctionnent parfois ensemble, parfois en alternance. Il est rare qu’il n’y ait ni soleil ni vent.
Cette transition se fera-t-elle au détriment du paysage ?
Le paysage est une construction sociale. Les humains l’ont modelé par leurs activités depuis des siècles. Les effets du réchauffement climatique seront bien plus visibles et plus indélébiles si nous n’agissons pas maintenant. Cependant, les énergies renouvelables doivent être développées de manière concertée et ne pas augmenter la pression sur la biodiversité qui souffre déjà bien trop.
Biographie synthétique
- Née le 8 juin 1984
- En couple, trois enfants de 11, 8 et 5 ans
- Domiciliée à Chézard-St-Martin
- Spécialiste de l’environnement
- Députée au Grand Conseil et présidente de 2022 à 2023
- Conseillère générale à Val-de-Ruz
- Ancienne présidente des Vert-e-s neuchâtelois-es.