Avec Fabien Fivaz
Après quatre ans passés au Conseil national, Fabien Fivaz s’est imposé comme un fin connaisseur de ses dossiers et un élu respecté et écouté au-delà de son groupe politique. Il souhaite poursuivre son engagement à Berne et continuer à défendre les Neuchâteloises et Neuchâtelois et ses convictions vertes.
Pourquoi t’es-tu engagé en politique ?
Nous discutions souvent longuement de politique entre ami.e.s, mais j’ai compris qu’il fallait s’engager activement pour avoir un impact sur les décisions qui concernent toute la population. C’est la raison pour laquelle je me suis lancé en politique.
Pourquoi les Vert.e.s ?
En tant que biologiste, j’ai pris conscience pendant mes études des dégâts infligés à la nature. Je considère que les Vert·e·s est le parti qui lutte le mieux pour maintenir des conditions de vie dignes sur notre terre, écologiquement et socialement.
Durant cette législature, tu as eu l’opportunité de présider la Commission de la science, de l’éducation et de la culture. Quels ont été les événements marquants de ces deux années ?
Le travail en commission est extrêmement intense et intéressant. Dans le cadre de cette commission, nous avons par exemple mis sous toit une loi pour abaisser les frais de garde à charge des parents, une avancée importante ! La commission a également été très active sur la question des relations avec l’Europe et s’est rendue à Bruxelles pour comprendre les blocages autour de la participation de la Suisse aux programmes Horizon Europe et Erasmus+.
Quel est le poids du travail en coulisse à Berne ?
Extrêmement important ! Nous avons par exemple passé beaucoup de temps, avec mes collègues et les autorités politiques neuchâteloises, à expliquer l’importance du projet de Capitale culturelle suisse pour la ville de La Chaux-de-Fonds et les futures villes hôtes. Cela montre que la politique, c’est souvent un travail d’équipe.
Si tu es réélu, quelles seront tes priorités ?
Il y en a beaucoup. Mais les principaux défis qu’il faudra relever sont :
- La mise en œuvre de la loi climat et la protection de la biodiversité ;
- L’amélioration des rentes de l’AVS, car aujourd’hui, elles ne permettent plus de vivre dignement ;
- La diminution des primes de l’assurance-maladie, à travers un nouveau modèle de caisse publique, plus social ;
- La consolidation des relations entre la Suisse et l’Union européenne, notamment dans les domaines économique, culturel, énergétique, de la formation et de la recherche.
Ce n’est pas trop difficile de faire passer des projets ?
Les Vert·e·s sont minoritaires au Parlement fédéral et il faut souvent trouver des compromis pour faire passer nos propositions. On ne gagne pas chaque fois, mais les Vert·e·s pèsent dans l’élaboration des lois. La loi climat par exemple, qui a été acceptée par le peuple suisse le 18 juin, a été largement façonnée et améliorée grâce aux Vert·e·s.
Pourquoi voter pour toi ?
Après quatre ans à Berne, mon enthousiasme est intact. Je désire poursuivre le travail. Une législature ne suffit pas pour peser dans les débats parlementaires. Si je suis réélu, je continuerai à défendre avec conviction les intérêts du canton de Neuchâtel. Je me battrai pour protéger les plus démunis et contrer la spirale du réchauffement climatique.
Biographie synthétique
- Né le 25 février 1978
- Deux enfants de 8 et 12 ans
- Domicilié à La Chaux-de-Fonds
- Biologiste
- Conseiller national depuis 2019
- Député au Grand Conseil de 2009 à 2019
- Membre du Conseil de l’Université de Neuchâtel et du comité de Swiss Cycling
- Co-président de CIVIVA, la Fédération du Service civil suisse
- Président de la fondation Ton sur Ton, de l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique, de la Société des amis du Musée d’histoire naturelle de La Chaux-de-Fonds et de la Fondation en faveur d’un laboratoire de recherche horlogère