Les Vert-e-s neuchâtelois-es, campagne 2023

Pourquoi t’engages-tu chez les Vert·e·s ?

Mon engagement vient d’un profond besoin d’agir et de la nécessité de me mettre en action face au dérèglement climatique. Je retrouve dans le parti des Vert·e·s les valeurs et les combats qui me sont les plus chers : l’environnement et les inégalités sociales. De plus, les Vert-e-s sont précurseurs et exemplaires dans la lutte pour l’égalité femmes-hommes et c’est également une cause qui me préoccupe.

Pourquoi être candidate au Conseil national ?

« L’ère du réchauffement climatique est terminée. L’ère de l’ébullition mondiale a commencé. »

Jeudi 27 juillet 2023, suite au mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, faisait cette déclaration lors d’une conférence de presse. Loin de vouloir susciter le désespoir, Monsieur Guterres souhaite en réalité entraîner de l’action. Cette déclaration résume à elle seule le moteur de mon engagement pour les élections fédérales : nous devons agir maintenant, et c’est pour cette raison que je m’investis avec les Vert·e·s pour porter nos valeurs dans cette campagne. Plus que jamais, la position des Vert·e·s sous la coupole doit être renforcée.

J’ai la chance de pouvoir agir au sein de l’exécutif de ma commune. Les mesures mises en place au niveau communal, qu’elles concernent la protection de l’environnement ou d’autres thématiques, peuvent être exemplaires, porteuses d’espoir et très efficaces, mais c’est à un niveau plus global, donc national, que certaines décisions doivent être pilotées et des actions menées pour avoir des effets d’une réelle envergure. C’est pourquoi je me porte candidate.

Quelles seront tes priorités si tu es élue ?

Je m’engage évidemment dans tous les aspects en lien avec l’environnement et la biodiversité.

Par ailleurs, je pense que la priorité doit aussi être mise dans la lutte contre les inégalités, que les crises ne font souvent qu’exacerber. Malgré quelques avancées, les femmes continuent à subir des discriminations importantes et à être la cible de violences, souvent domestiques. Des efforts et des changements importants doivent être déployés à de très nombreux niveaux pour y mettre fin.

As-tu une autre préoccupation prioritaire ?

La population suisse a l’immense privilège de vivre dans une véritable démocratie. Selon l’indice de démocratie de The Economist, la population suisse figure parmi les 8% de la population mondiale à vivre en démocratie pleine. Cependant, je pense que nous devons veiller à préserver et même à renforcer notre démocratie, notamment en élargissant le droit de vote à la population résidente étrangère, et aussi en octroyant le droit de vote dès 16 ans. Parallèlement à cela, les collectivités publiques doivent mettre en place des actions pour sensibiliser et intéresser les jeunes à la politique. Ce sont les jeunes qui auront à vivre avec les conséquences du dérèglement climatique et ils doivent pouvoir s’exprimer sur les décisions qui façonneront leur avenir !

Une véritable démocratie ne peut s’exercer que là où l’accès à des informations fiables, indépendantes et de qualité est assuré. Je pense que les médias indépendants doivent absolument être soutenus. C’est un élément fondamental de notre liberté d’expression et de réflexion. Je m’engage à soutenir la démocratie et à tout mettre en œuvre pour donner aux jeunes et à la population étrangère les outils nécessaires à participer aux décisions qui impacteront leur avenir.

Biographie synthétique

  • Née le 18 septembre 1974
  • Mariée, trois enfants de 18, 15 et 13 ans
  • Domiciliée à La Tène
  • Conseillère communale à La Tène depuis janvier 2021, dicastère Culture, Sports, Loisirs, Tourisme et Economie publique
  • Economiste : employée à l’Office fédéral de la statistique, comptabilité nationale
  • Membre du conseil d’administration de VADEC SA