La manière dont nous composons nos assiettes offre ainsi un grand potentiel d’amélioration de notre bilan écologique, d’autant plus que certaines habitudes alimentaires sont relativement récentes. En effet, la consommation annuelle de viande par habitant-e en Suisse, qui était de 30 kilos au début des années 1950, a augmenté jusqu’à atteindre un pic en 1985 avec 61,3 kilos, pour se stabiliser depuis 2010 à environ 50 kilos !

Modifier quelques habitudes alimentaires, notamment en consommant local, de saison et sans pesticides, en réduisant la consommation de produits d’origine animale et finalement en intégrant des alternatives végétales savoureuses à nos repas sont autant de possibilités de réduire les effets de notre alimentation sur l’environnement. De nombreuses variétés de légumineuses remplacent idéalement les produits d’origine animale et sont désormais cultivées localement… Mis ensemble, ces quelques gestes permettent d’alléger sensiblement l’empreinte écologique de chacune et chacun.

C’est aussi cela l’écologie heureuse : adapter de façon responsable quelques-unes de nos habitudes, remplacer, savourer et surtout se faire plaisir à table ! Et puisque manger moins de viande est aussi bienfaisant pour notre santé et notre porte-monnaie, c’est le tiercé gagnant ! Bon appétit !

C’est aussi cela l’écologie heureuse : adapter de façon responsable quelques-unes de nos habitudes, remplacer, savourer et surtout se faire plaisir à table !
Valérie Dubosson, Candidate au Conseil nationale, Conseillère communale (La Tène)