Avec Laureline Meylan
Laureline Meylan désire que les mesures qui seront prises pour la transition écologique ne se fassent pas sur le dos des classes moyenne et inférieure, et ne creusent pas encore le fossé des inégalités sociales. Des changements sociétaux sont nécessaires pour faire face à la crise climatique à laquelle nous sommes confronté.e.s.
Pourquoi t’es-tu engagée chez les Jeunes Vert·e·s ?
En 2019, je travaillais dans une association qui œuvre en faveur de la réduction des déchets et du gaspillage et j’ai réalisé les efforts individuels considérables qui sont nécessaires pour avoir un mode de vie plus écologique. Le système actuel ne favorise ni l’utilisation durable des ressources naturelles ni l’économie circulaire, je me suis donc dit qu’il fallait peut-être regarder du côté de la politique pour agir à plus grande échelle. En 2019 également, j’ai créé une association avec des potes pour sensibiliser à la présence du lynx en Suisse et j’ai réalisé que cette dernière soulevait principalement des problèmes politiques, plus complexes que l’opposition « pour ou contre le lynx en Suisse ». J’ai donc rejoint les Jeunes Vert·e·s au moment du référendum contre la révision de la loi sur la chasse, pour m’engager en faveur de la biodiversité dans son ensemble.
Pourquoi es-tu candidate ?
Initialement, j’ai été portée par l’engouement des autres candidat.e.s Jeunes Vert.e.s, qui m’ont donné envie de les rejoindre pour proposer la première liste Jeunes Vert·e·s du canton de Neuchâtel. A présent, j’ai surtout envie d’amener les citoyen.ne.s à aller voter. Et si possible, à voter pour des candidat.e.s dont les préoccupations principales sont les enjeux climatiques et sociaux parce qu’il est urgent d’agir en ce sens.
Quelles sont tes principales préoccupations ?
Si l’on veut que la Suisse respecte ses engagements climatiques en n’émettant plus de gaz à effet de serre d’ici 2050, il est évidemment urgent de mettre en œuvre la transition énergétique, mais cela risque d’être compliqué au vu de la pénurie de main d’œuvre qui menace le secteur de la construction (entre autres). Former des personnes compétentes dans ces domaines est une chose, mais le faire dans un cadre sécuritaire et qui donne envie de rester dans la branche en question en est une autre. La défense des droits des apprenti.e.s et des jeunes en général, pour leur assurer un avenir enviable, fait partie de mes priorités.
Biographie synthétique
- Née le 8 octobre 1992
- Mariée
- Domiciliée à Cortaillod
- Co-gérante d’une entreprise de paysagisme
- Co-présidente des Jeunes Vert.e.s Neuchâtel
- Coopératrice de l’épicerie Epicentre à Boudry