La faible quantité de neige en montagne est en bonne partie une conséquence du changement climatique, car l’augmentation de la température de l’air entraîne davantage de précipitations sous forme de pluie, de même qu’elle augmente l’évaporation. L’impact sur le vivant est considérable et la biodiversité – fondement de notre existence – est en grand danger. Les feux de forêt s’intensifient, laissant la terre brûlée à nu et détruisant des écosystèmes millénaires d’une grande valeur. Les rivières et les lacs s’assèchent, tuant toute la vie qui s’y trouve. Les populations d’oiseaux sont mises à mal en raison du manque de nourriture, car les vers, les limaces et tous les petits insectes se raréfient. L’humain est lui aussi impacté, de même que son environnement immédiat. L’agriculture en premier lieu, surtout dans un modèle conventionnel qui jusqu’ici considérait cette ressource – à juste titre – comme abondante. Mais aussi les activités de loisirs, puis les jardins privés, les piscines, et bientôt il faudra rationner l’eau des ménages comme des entreprises.

C’est pourquoi nous, les Vert-e-s, nous engageons pour une gestion intégrée des eaux au niveau national, en proche collaboration avec les cantons, afin que les restrictions et la répartition puissent se faire en toute intelligence. En effet, lorsque cette ressource vitale vient à manquer, il faut avoir des règles claires et équitables qui permettent de respecter les besoins de chacun-e, y compris la nature qui joue un rôle primordial pour notre existence.

L’impact sur le vivant est considérable et la biodiversité – fondement de notre existence – est en grand danger. Les feux de forêt s’intensifient, laissant la terre brûlée à nu et détruisant des écosystèmes millénaires d’une grande valeur.
Céline Vara, Conseillère aux Etats