Un défi certes, mais enthousiasmant ! Comme le dit le Conseiller d’État genevois Antonio Hodgers, ce n’est pas en les culpabilisant que l’on va mettre les gens en marche ! Il faut des projets qui fassent envie.

Il s’agit de ne pas céder au catastrophisme et à la panique, ni à l’illusion que la technologie pourra résoudre tous nos problèmes. Il reste la troisième voie : choisir notre avenir !

Le collectif joue un rôle essentiel : en joignant nos forces, on atteint nos objectifs de façon plus efficace et plus agréable. Ce collectif, ce sont les associations bien sûr, mais aussi le politique. D’où l’importance des élections communales à venir.

Cette approche a déjà été proposée en 1977 par le philosophe neuchâtelois Denis de Rougemont, dans son livre « L’avenir est notre affaire ». Le collectif selon lui, c’était les régions, semblables aux communes de chez nous, où les gens sont libres et responsables. Et c’est la croissance démesurée et le fatalisme du progrès qui nous forcent aujourd’hui à choisir notre avenir.

Christian Piguet

Inspiré par A. Hodgers et D. de Rougemont

Christian Piguet