On parle et on écrit comme on pense : Non, le masculin n’est pas neutre !

Dernièrement, j’ai demandé à mon fils de presque 5 ans dans un échange tout à fait anodin :
– « Alors, que t’a dit le pédiatre ? »
Et vous savez ce qu’il m’a répondu ? (J’étais profondément fière de lui !)
– « Elle, maman, c’était une pédiatrisse ! »

Il m’a prouvé encore une fois que non seulement, nous avions encore du travail de déconstruction, nous les adultes. Mais aussi que tout espoir n’était pas perdu parce que, si nous sensibilisons nos enfants, ils et elles sont capables de comprendre l’importance de tout cela !

Alors si on parle et on écrit comme on pense, il est temps de changer notre vision du monde et d’y inclure tous les genres ! Il est temps d’intégrer les femmes dans les professions réputées masculines, il est temps d’intégrer toute la communauté LGBTQIA+ dans toutes nos communications, il est temps de visibiliser chaque personne, indépendamment de son genre. Et ces actions fortes peuvent venir de quelque chose d’aussi simple que … changer notre façon d’écrire et de parler !

Comment le faire ? Et bien comme pour tout changement ! Accepter tout d’abord que les changements prennent du temps, que les erreurs sont fréquentes et que les peurs peuvent nous bloquer. Comme dans toute innovation, on nous demandera de la créativité, de l’inventivité, de la patience et certaines fois des retours en arrière.
Tous ces efforts valent toutefois la peine d’être faits, car ils permettront d’inclure, de rassembler, de faire exister, …

Tous ces verbes merveilleux qui illustrent parfaitement le vivre ensemble et la sérénité.

Isalyne Broggini

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