Alors que le combat de Guillermo Fernandez sur la place fédérale à Berne appelle un soutien massif en faveur de la sensibilisation des élu-e-s aux problématiques climatiques, les Vert·e·s neuchâtelois·es et leurs allié-e-s popistes ont déposé ce lundi matin un décret demandant que le Grand Conseil reçoive une formation sur le dérèglement climatique et ses répercussions sur la société et la nature.

Pour les Vert·e·s après l’échec de la COP 26 à Glasgow, il n’a jamais été aussi impérieux qu’aujourd’hui de s’engager à tous les niveaux pour, d’une part, préserver le climat d’un bouleversement ingérable et, d’autre part, pour protéger toute la société du dérèglement climatique.

C’est pourquoi les Vert·e·s et leurs allié-e-s popistes ont déposé ce lundi matin un projet de décret demandant que le Grand Conseil reçoive une formation objective sur l’état des connaissances sur le dérèglement climatique. A un rythme quadriennal et en début de législature, une telle démarche doit permettre de doter les députées et députés d’informations scientifiquement fondées, utiles et nécessaires pour saisir les enjeux contemporains et à venir du dérèglement climatique. Il ne doit plus être possible de prendre des décisions politiques qui engagent les générations actuelle et futures sans un socle minimum de connaissances scientifiques sur le climat.

Dans la même optique, les Vert·e·s soutiendront sans hésiter le crédit complémentaire destiné à financer les réparations causées par les intempéries à Cressier. Toutefois, la répétition des crues dites exceptionnelles, après celle mortelle du 21 juin 2019 à Villiers et Dombresson, nécessite de prévenir plus concrètement des dangers naturels dans le contexte du dérèglement climatique. Les événements météorologiques se font en effet de plus en plus intenses et réguliers. La politique de gestion des risques doit être davantage en adéquation avec les dernières connaissances scientifiques dans le domaine. Ainsi, les communes doivent sans tarder réaliser les mesures nécessaires pour préserver personnes et biens tandis que l’Etat doit accompagner encore plus intensément les communes dans ce processus et conduire notre canton vers l’abandon définitif des énergies fossiles.