Lors de la session de septembre du Grand Conseil, les Vert·e·s neuchâtelois·e·s s’engageront pour une gestion prudente des avoirs de retraite de la fonction publique et questionneront le Conseil d’Etat sur sa politique interne de mobilité et de préservation des surfaces agricoles.

Avec la proposition précipitée d’abaisser les cotisations ordinaires de 3% à 24,5 %, le Conseil d’Etat réduit fortement la capacité de la caisse de pension de la fonction publique Prevoyance.ne à se prémunir contre une dégradation potentielle de la conjoncture à l’avenir. Bien que la situation financière de la caisse se soit améliorée ces dernières années, principalement grâce aux envolées inattendues de la bourse, le degré de couverture de la caisse publique reste faible à 76%. Baisser les cotisations fait donc courir le risque aux employé·e·s actuel·le·s et futur·e·s de voir leurs prestations de retraite être à nouveau péjorées. C’est pourquoi les Vert·e·s et leurs alliés popistes revendiquent que le taux ne soit pas abaissé au-dessous de 26,1%. Une discussion sur de nouvelles conditions ne devrait pas avoir lieu avant la date prévue initialement de 2024.

Le Conseil d’Etat soumet également au Grand Conseil une demande de crédit pour la construction d’un centre d’entretien routier au Bas-du-Reymond à la sortie Nord du tunnel de la Vue-des-Alpes. Reconnaissant la nécessité de doter les employé·e·s d’un outil de travail adéquat, les Vert·e·s sont toutefois perplexes quant à la politique gouvernementale en matière d’aménagement du territoire. L’Etat n’est-il donc pas en mesure de montrer l’exemple en installant ses infrastructures sur un site convenablement desservi en transports publics et hors de la zone agricole ? Afin de préserver les sols dont l’agriculture a besoin et de densifier qualitativement les espaces urbanisés, aucune friche industrielle n’aurait-elle pu accueillir le centre routier des montagnes ? Les Vert·e·s se montreront critiques face à des réponses trop simples.

Lire le communiqué de presse : CP_Session sept 2021_vf