2022 Réponse à la consultation sur la révision partielle du plan directeur cantonal
La biodiversité, le climat et le paysage nécessitent plus que jamais un engage-ment sans faille des autorités. En répondant à la consultation du plan directeur cantonal, les Vert·e·s neuchâtelois.e.s pointent du doigt les manquements à la préservation de nos terres arables et de notre paysage ; l’extension de la zone à bâtir doit être stoppée aussi longtemps que le potentiel de densification n’est pas pleinement exploité. De plus, l’opportunité de supprimer la ligne ferroviaire historique n’est plus démontrée tant les enjeux climatiques nous obligent à conserver un réseau de transport public vaste, riche et dense.
Il est essentiel que la politique cantonale d’aménagement du territoire préserve prioritairement l’agriculture, le paysage et la biodiversité. Les terres agricoles, et particulièrement les surfaces d’assolement, ne doivent plus pouvoir être construites. Elles fournissent des services incommensurables à notre société ; absorption du CO2, production alimentaire, qualité du paysager, lieu de vie pour la biodiversité et encore absorption et épuration des eaux. Les Vert·e·s attendent donc que les terrains d’ores et déjà équipés et non bâtis, ainsi que les friches, soit valorisés en premier lieu avant de sacrifier de nouvelles terres arables. De plus, les Vert·e·s attendent que l’éventuelle viabilisation d’un terrain reconnu comme pôle économique ne se pratique que progressivement, et non d’un bloc.
Le contexte climatique oblige notre société à revoir drastiquement sa mobilité. Le réseau de transports publics devrait voir sa fréquentation largement augmenter d’ici 2030 et est ainsi appelé à devenir une vraie toile d’araignée qui permettra de se déplacer en émettant le moins possible de gaz à effet de serre. Le train sera la pièce maitresse de cette mobilité renouvelée. Les Vert·e·s estiment donc largement prématuré d’inscrire dans le plan directeur cantonal le démantèlement de la ligne historique entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Les Vert·e·s attendent au contraire un déploiement aussi large que possible du ferroviaire dans le canton. Les Vert·e·s soulignent ainsi par exemple que la ligne directe nécessite d’être prolongée au moins jusqu’au Col-des-Roches, idéalement jusqu’à Morteau – le trafic frontalier nécessitant une plus grande attention de nos autorités. Finalement, les Vert·e·s soulignent que la crédibilité du RER neuchâtelois se vérifiera par une offre améliorée définie par une cadence élevée et des horaires étendus en soirée.
Retrouvez le communiqué de presse en version pdf ici.
Notre réponse à la consultation est consultable là.