Il est essentiel que la politique cantonale d’aménagement du territoire préserve prioritairement l’agriculture, le paysage et la biodiversité. Les terres agricoles, et particulièrement les surfaces d’assolement, ne doivent plus pouvoir être construites. Elles fournissent des services incommensurables à notre société ; absorption du CO2, production alimentaire, qualité du paysager, lieu de vie pour la biodiversité et encore absorption et épuration des eaux. Les Vert·e·s attendent donc que les terrains d’ores et déjà équipés et non bâtis, ainsi que les friches, soit valorisés en premier lieu avant de sacrifier de nouvelles terres arables. De plus, les Vert·e·s attendent que l’éventuelle viabilisation d’un terrain reconnu comme pôle économique ne se pratique que progressivement, et non d’un bloc.

Le contexte climatique oblige notre société à revoir drastiquement sa mobilité. Le réseau de transports publics devrait voir sa fréquentation largement augmenter d’ici 2030 et est ainsi appelé à devenir une vraie toile d’araignée qui permettra de se déplacer en émettant le moins possible de gaz à effet de serre. Le train sera la pièce maitresse de cette mobilité renouvelée. Les Vert·e·s estiment donc largement prématuré d’inscrire dans le plan directeur cantonal le démantèlement de la ligne historique entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Les Vert·e·s attendent au contraire un déploiement aussi large que possible du ferroviaire dans le canton. Les Vert·e·s soulignent ainsi par exemple que la ligne directe nécessite d’être prolongée au moins jusqu’au Col-des-Roches, idéalement jusqu’à Morteau – le trafic frontalier nécessitant une plus grande attention de nos autorités. Finalement, les Vert·e·s soulignent que la crédibilité du RER neuchâtelois se vérifiera par une offre améliorée définie par une cadence élevée et des horaires étendus en soirée.

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