Un double NON qui fait mal aux Verts neuchâtelois qui se sont mobilisés pour deux initiatives qu’ils jugeaient particulièrement importantes. Pourtant,les OUI de la population neuchâteloise les encouragent à poursuivre leur engagement pour un monde plus juste.

Initiative contre le commerce de guerre

  • Les Verts neuchâtelois sont déçus que l’initiative contre le commerce de guerre n’ait pas passé la rampe.
    Son succès dans le canton souligne qu’une grande partie de la population n’est pas d’accord que son argent finance le commerce de guerre. Les Verts vont continuer à s’engager en faveur du désarmement et de la paix.
  • Les Verts neuchâtelois continueront à demander que la place financière suisse – une des plus grandes au monde – assume davantage de responsabilités et que les investissements durables deviennent la norme. Il faut cesser d’investir dans la guerre et les écocides.
  • Au niveau neuchâtelois, les Verts encourageront les investisseurs institutionnels du canton à tenir encore plus compte des critères éthiques dans leurs placements.

Initiative « multinationales responsables »

  • Les Verts neuchâtelois éprouvent des sentiments mitigés face au résultat de l’initiative « multinationales responsables ». S’ils se réjouissent qu’elle soit approuvée par la majorité du peuple suisse à 50,7% et bien plus nettement encore par la population neuchâteloise, ils regrettent bien sûr qu’elle n’ait pas convaincu la majorité des cantons. Il est regrettable de constater à nouveau un véritable Röstigraben. La Suisse risque de devenir la lanterne rouge en matière de protection des droits humains et de l’environnement, car de nombreux pays ont déjà édicté une telle législation ou sont en passe de le faire. Les Verts neuchâtelois regrettent que la campagne massive des opposants affirmant des contre-vérités – même de la part du Conseil fédéral – ait pris le dessus.
  • Le large soutien à l’initiative signifie que le contre-projet ne saurait suffire pour clore le sujet, car les mesures qu’il prévoit sont non contraignantes. Par ailleurs, l’évolution en Europe montre que la Suisse sera tôt ou tard obligée de légiférer pour que ses entreprises respectent des normes environnementales et les droits humains à l’étranger, si elle ne veut pas se retrouver tout à coup sur une liste noire. Les VERTS vont suivre cette évolution de près et continuer à demander que les multinationales assument leurs responsabilités et qu’elles soient sanctionnées en cas de violation des droits humains ou non-respect des normes environnementales à l’étranger.

Communiqué de presse pdf
Communiqué du comité unitaire neuchâtelois contre le commerce de guerre : pdf