Un micro-impôt pour remplacer la TVA, l’impôt fédéral direct (IFD) et le droit de timbre cumulerait une simplification administrative et un allégement de la taxation du travail.
Certain-e-s sont déjà familier-ère-s avec la taxe Tobin qui proposait de taxer les transactions financières. L’initiative pour le micro-impôt s’en différencie en proposant la taxation du trafic des paiements sans espèces. Elle promet de rapporter 100 milliards de francs : 47 milliards pour la compensation des recettes de la TVA, de l’IFD et du droit de timbre et 53 milliards pour la transition énergétique.
Ce micro-impôt automatique se monte à 0.5% des transactions sans espèces, y compris les transactions interbanques, et fiscalise enfin les transactions virtuelles. En supprimant le droit de timbre, il peut notablement augmenter l’attractivité de la place financière suisse.
L’impact de la micro-taxe pour l’individu et les PME est positif (en fonction du domaine d’activité de l’entreprise) car elle diminue les contributions[Ai1]  et simplifie l’administration de la TVA. Pour monsieur ou madame Tout-le-Monde, l’intérêt principal réside dans la suppression d’un impôt sur le revenu provenant essentiellement du travail et l’abandon d’une taxe inéquitable sur la consommation.
En conclusion, ce micro-impôt est un bon moyen pour soulager la classe moyenne de la taxation du revenu et de la consommation tout en simplifiant la lourdeur administrative des différentes taxes. En bonus, elle alloue un montant conséquent en faveur de l’écologie

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