Il en ressort qu’en raison « des pertes de surfaces, des aménagements, des pollutions chimiques, des changements climatiques et de la propagation d’espèces animales et végétales exotiques, les eaux font également partie des milieux naturels les plus menacés. Plus de 50 % de toutes les espèces vivant dans les milieux aquatiques et riverains sont menacées ou déjà éteintes et la proportion atteint 75% pour les espèces indigènes de poissons et d’écrevisses. »

Sur le terrain, les pêcheur·euse·s observent ces pertes depuis maintenant plusieurs années et ne cessent d’alarmer le politique ; il en va aussi de la pérennité de la profession. Au bout de la chaîne, nous toutes et tous buvons cette eau et mangeons ces poissons.

D’ailleurs, l’année dernière, la RTS a analysé plusieurs échantillons de poissons et découvert que tous étaient contaminés dans des proportions effrayantes par les PFAS, ces polluants éternels qui sont aussi soupçonnés de favoriser l’apparition de maladies graves, notamment le cancer des testicules ou des reins. L’Association des chimistes cantonaux a, quant à elle, confirmé leur présence dans les eaux du robinet dans près de la moitié (46%) des échantillons qu’elle a analysés. 

 

Face à ce constat sans appel, on ne peut plus faire preuve d’attentisme. Il faut agir maintenant.  
Céline Vara, Conseillère aux Etats et candidate au Conseil d’Etat

Par le biais d’une motion, je demande au Conseil fédéral de mettre en place un plan d’action « poissons » en portant une attention particulière à l’état des habitats et leur protection, puis d’évaluer les possibilités d’action. Le Conseil des États votera durant la session de printemps !