Il faudrait consacrer chaque année environ 1% du PIB de la Suisse pour assainir nos bâtiments et nous passer complètement des combustibles et carburants fossiles. Ceci accompli, nos émissions de gaz à effet de serre pourraient être presque nulles en 2050. Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’Association suisse des banquiers, qui annonce pouvoir financer 90% de ces investissements (lien). Ainsi, au lieu de placer des fonds dans les forages pétroliers, les banques investiraient notamment dans le solaire ou l’éolien, avec le soutien de l’initiative des Vert-e-s pour une place financière durable (lien).

Pour décarboner notre canton d’ici 2040, 60 millions de francs par an environ sont nécessaires de la part des collectivités publiques : Confédération, Canton et communes.

Mais l’entier de cette somme ne doit pas sortir des poches des contribuables. En effet, une partie du financement du plan climat cantonal vient déjà de notre Banque nationale.
Christine Ammann Tschopp, Candidate au Conseil d’Etat et au Grand Conseil

D’autre part, dans le but de concrétiser le pacte vert pour l’Europe et d’éliminer l’éco-blanchiment, l’Union Européenne a édicté en 2021 un règlement (Sustainable Finance Disclosure Regulation) qui oblige les institutions financières à publier leurs pratiques d’investissement durable selon une méthode stricte et contrôlée. Les banques devront s’orienter davantage vers la décarbonation et trouveront dans nos projets des placements qui allient solvabilité et conformité.

Enfin, en concluant des partenariats public-privé, les collectivités publiques et les entreprises cofinanceront le déploiement d’installations d’énergie renouvelable et en partageront les bénéfices.  

Les signaux sont donc au vert pour la transition !