
L’arc-en-ciel de l’infini
J’ai un petit secret à vous dire, je suis neurodivergent. Késako ?
C’est tout simplement le terme ombrelle qui regroupe toutes les variabilités neurologiques. En bon français, cela comprend toute forme d’autisme comme par exemple le syndrome d’Asperger, ainsi que tous les troubles dys, tels que la dyslexie. Mais est-ce que ces deux labels doivent forcément me définir ? J’espère que non, mais j’aimerais vous en convaincre : c’est pour cette raison que j’ai choisi d’écrire cet article.
N’importe qui peut être une personne de la neurodiversité : votre plombier, votre comptable ou encore votre prof d’école. Il ne faut pas cantonner ce type de personnes au simple rôle de singe savant, car il existe autant d’autismes que de gradients de couleurs dans l’arc-en-ciel. C’est aussi pour ça que je ne peux parler que de moi, même si, c’est vrai, certains attributs sont plus courants que d’autres. Souvent les aménagements dont ces personnes ont besoin sont vraiment simples et pratiques à mettre en œuvre. Par exemple, disposer d’un endroit calme pour pouvoir se reposer, car beaucoup sont sensibles au bruit de fond. Des instructions claires qui ne laissent rien au hasard sont aussi très appréciées.
J’espère avoir pu démystifier un peu ces personnes pour qui la vie en société demande beaucoup plus d’efforts que pour la plupart des gens.
