
Lorsque notre système de soins nous nuit
Pensez-vous que la qualité de notre système de santé soit telle qu’elle justifie son coût pour notre portemonnaie et pour l’environnement ? A vrai dire, notre système de santé émet trop de CO2, nuit à l’environnement et in fine à notre santé. Il est urgent d’agir pour qu’il soit de meilleure qualité, moins polluant et moins dispendieux.
En Suisse, notre système de santé émet 6.7% des gaz à effet de serre, sans parler de sa consommation en eau, en matières premières et de la pollution qu’il génère. Il est par conséquent au 3e rang (1er européen) des plus gros émetteurs de CO2, derrière les systèmes de santé des Etats-Unis et de l’Australie. Si, par le passé, l’on pouvait arguer que nos soins étaient parmi les meilleurs du monde, cette qualité ne cesse de baisser : la Suisse est passé de la 2e place en 2014 à la 9e en 2021.

Face à cette réalité, l’Académie Suisse des Sciences Médicales a publié une « Feuille de route pour des services de santé dans les limites planétaires » pour en finir avec cette aberration qui veut que l’on détruise notre environnement pour nos soins. Cette vision à court terme est vouée à l’échec.
Or, de nombreuses mesures concrètes sont possibles et ont un effet direct sur notre santé et sur l’environnement. Par exemple : le contact avec la nature, la mobilité douce et l’activité physique, une alimentation bio, locale, de saison et moins carnée, la suppression des médicaments, antibiotiques et examens complémentaires inutiles ou inappropriés.
Ensemble, participons donc à l’amélioration de nos soins pour réduire leur impact sur l’environnement et sur nos finances !